Le 30 juin à Angers a eu lieu la première Université Populaire de l’Éducation du Maine-et-Loire. Retour sur l’évènement !
Les « UPE » Francas ?
Les Universités Populaires de l’Éducation » (UPE) est un concept propulsé par la fédération les Francas. Il se matérialise progressivement au niveau des départements. Avec ce premier évènement l’association des Francas du Maine-et-Loire s’inscrit dans cette belle aventure. Les UPE incarnent l’éducation tout au long de la vie avec cette approche du « pour tous et par tous » marque de fabrique de l’éducation populaire.
Un évènement culturel organisé dans un tiers-lieu
C’était le 30 juin de 18 à 22 heures au Tiers-Lieu le 122 à Angers.
C’est au total plus de 36 personnes (étudiant.es jusqu’aux retraité.es) qui étaient présentes pour cette première édition.
Après un mot de présentation et de remerciement, de la part du 122 et des Francas du Maine-et-Loire, en présence du conseiller municipal de la culture et des piétons Monsieur Vincent
Février, place à la soirée sur le thème de l’Identité ! (voir annonce de l’évènement)
On explore ensemble le thème de l’identité
Les visiteur.ices ont pu découvrir dans un premier temps, l’exposition participative mise en place dans l’ensemble du tiers lieu. Au programme de l’exposition : roll-up de l’exposition zoo humain, travail H/F, paroles d’adolescent.es et d’intelligences artificielles (ou l’on pouvait répondre en direct aux interrogations de ce jeunes, mêlant à la foi témoignage, fiction et interprétation/réaction…), portraits réalisés sur le vif par les visiteur.ices, recueil de photos de famille à compléter, paroles de femmes … La variété tant dans la forme que dans
le fond, est le maître mot de cette exposition !
L’artiste Limano était présente pour échanger avec le public autour de ses créations : livre et gravures sur l’hypersensibilité.
Au beau milieu de la scène, nous retrouvons le musicien Maleco (https://www.facebook.com/malecofficiel/) qui a su captiver l’auditoire, avec ses textes originaux relatant des bribes de vie(s) non sans humour.
Projection de courts-métrages
Nous passons à présent de l’autre côté des rideaux noirs, installés pour l’occasion, pour s’asseoir devant un grand écran blanc. Du rire aux larmes, l’ascenseur émotionnel a été sollicité chez les spectateur.ices des trois courts métrages :
- Fééroce, de Fabien Ara (2019)
- Les yeux carrés, de Laure Massiet du Biest et Louison Assié (2020)
- La Maison de Poussière, de Jean-Claude Rozec (2013)
Ces derniers, différents tant dans le genre que dans le style et le sujet, se rejoignent et se complètent autour de l’identité. Ils proposent trois portes d’entrées thématiques vers ledit sujet (mots clef par ordre d’apparition à l’écran) :
- corps/genre/vêtements/acceptation/famille/regards
- Surveillance/prédétermination/information/différence/normalité
- Souvenirs/habiter/destruction/mort/intérieur-extérieur
Table ronde animée par le sociologue Pierre-Yves Chiron
Après une brève pause nous nous retrouvons au plein cœur de la pièce de vie afin d’entamer notre table ronde avec le sociologue Pierre-Yves Chiron aux côtés du réalisateur Fabien Ara. Étaient également présent.es les associations Le Planning Familial 49, Femmes d’ici et d’ailleurs, Les Francas du Maine-et-Loire et des Pays-de-la-Loire. Après un temps de réflexions personnelles ou nous avons pu reporter nos interrogations, nos questionnements sur des post-it anonymes (dans le but d’orienter les échanges) le coup d’envoi était donné. Au final, nous avons été vers une définition de l’identité.
Mots de la fin
Avant de conclure, nous projetons le clip de l’association Femmes d’ici et d’ailleurs avec la contribution de Chœur de Femmes.
C’est alors qu’il est temps de conclure avec une prise de paroles des invité.es, des Francas et d’ouvrir la voie de la prochaine UPE.