Communiqué : 34ième anniversaire de la signature de la Convention internationale des droits de l’enfant et pourtant !

Faisons de la convention internationale des droits de l’enfant une réalité

Alors que la guerre entre la Russie et l’Ukraine fait toujours rage, que le conflit israélo-palestinien s’est à nouveau intensifié et qu’une escalade de la violence à lieu en Haïti, il est impératif de se rappeler que les premières victimes de ces affrontements cruels sont les enfants.

Des enfants qui meurent sous les bombes, succombent à la faim ou plus largement à travers le monde se voient privés des droits qui leur sont universellement accordés. Ces actes, insupportables et inhumains, doivent être dénoncés et condamnés avec la plus grande fermeté.

Les chiffres de l’Unicef ne trompent pas, plus de 100 millions d’enfants ne sont pas scolarisés, 10 millions meurent de faim avant leurs 5 ans … De nombreux pays ne respectent toujours pas les droits des enfants, même en France, nous ne pouvons nous réfugier derrière le pire pour nous déclarer meilleurs.

Les Francas portent depuis près de 80 ans les droits fondamentaux des enfants et militent
pour que « les enfants et les adolescent·es puissent se construire et devenir des citoyen·nes accomplis
sur une planète vivable et dans une société démocratique, fraternelle, inclusive, éducatrice et émancipatrice ». Ces droits proclamés dans la Convention internationale des droits de l’enfant, sont inaliénables et indiscutables.

En ce jour du 34ème anniversaire de cette convention, il est important de se souvenir que chaque enfant a le droit de grandir dans un environnement sûr, propice à son épanouissement. Les droits des enfants ne connaissent pas de frontières géographiques, de religion, ni d’origine nationale. Ils sont le socle sur lequel repose une société plus solidaire et fraternelle.

Nous devons défendre ces droits en France et ailleurs.
Les Francas, rappellent que l’unité et la solidarité internationale seront capitales pour mettre fin à ces violences perpétrées contre les enfants. Il est de notre responsabilité collective de veiller à ce que les enfants vivent dans un monde empreint de paix, de solidarité et de respect des droits humains.

Robin GACHET
Président des Francas du Maine et Loire

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