70 ans des Francas 72
70 ans d’éduc’pop avec les Francas de la Sarthe, ça se fête ! En 2024, les Francas de la Sarthe…
Selon Mediamétrie, les jeunes s’informent par le biais des réseaux sociaux à 71% . La démocratisation des smartphones autorise la communication instantanée. On les appelle couramment « les digitales natives », nés avec le numérique. L’autre source d’information passe par les voies d’affichages, de flyers et la mise à disposition de journaux dans les lieux d’accueils. Les jeunes sont curieux, ils cherchent à comprendre le monde qui les entoure. L’information qu’ils recherchent est de nature variée : l’information internationale, les faits divers et l’actualité locale… Ou des infos plus personnelles liées à leurs centres d’intérêt (loisirs, sport, musique et des informations concernant l’orientation scolaire et /ou professionnelle).
Les acteurs éducatifs doivent faire face à l’interpellation/ interprétation des publics concernant les « news ». L’un des enjeux pour les professionnels, au-delà de l’instantanéité, est de mettre en place des moyens de vérification et de réflexion dans le but d’éveiller les esprits. Les écrans sont multifonctions. Ils deviennent indispensables dans la construction des jeunes et les accompagnent de leur enfance à leur adolescence. Ces derniers nous paraissent souvent plus à l’aise que les adultes dans l’utilisation des outils numériques, cependant ils ont besoin d’un accompagnement pour maîtriser pleinement ces outils.
Les professionnels s’emparent des réseaux sociaux existants et émergents dans leur stratégie de communication vers le public adolescent. Les professionnels s’inspirent des différents influenceurs, qui comme on le sait peuvent être copiés par les adolescents qui sont dans une recherche identitaire (chaîne YouTube, profil Facebook, instagram, snapchat…). La communication dite plus traditionnelle, sous forme papier est toujours utilisée comme support par les professionnels. Le programme d’animation au format papier reste un repère pour les jeunes et leur famille.
Initialement on utilisait le papier pour communiquer avec les jeunes mais ils étaient submergés de supports papiers dont ils ne se saisissaient pas. Le résultat était une mobilisation affaiblie sur les différents temps des actions. Les professionnels de l’animation se sont interrogés sur les modes de transmission qui sont en perpétuels évolution :
Les professionnels doivent s’adapter à ces nouvelles pratiques et en tenir compte dans leur quotidien sans omettre les rapports de proximité (aller vers, supports papiers, téléphone).
Finalement, trouver l’équilibre entre les différents modes de diffusion des informations et leurs traitements, nécessite une adaptation de tous les instants en lien avec l’évolution des pratiques adolescentes.
Article réalisé par Estelle Letutour, David Padiolleau, Jean Hussein Qanari, Cécile Noëll Chotard, Fred Feyt à partir des témoignages des professionnels de l’animation et de l’Éducation nationale suite à la vidéo réalisée en octobre 2018.