Un été animé avec les Francas de la Sarthe
Ca y est, c’est la rentrée et beaucoup ont vécu un été animé chargé aux côtés des Francas de la Sarthe…
L’association départementale des Francas de Loire-Atlantique, partenaire de l’événement, a présenté l’exposition « Zoos humains, l’invention du sauvage » et animé un atelier robotique en direction de jeunes venus de tout le territoire (Montoir-de-Bretagne, Bouguenais, Saint-Nazaire, Pontchâteau…) avec leurs familles ou les animateurs des espaces jeunes qu’ils fréquentent.
Dans le cadre du stage que j’effectue aux Francas pour mon BTS Développement des animations en territoire rural, j’ai participé, aux côtés de mon collègue Paul, à l’animation de l’atelier robotique. C’était une grande première pour moi : découverte d’un lieu, d’un événement, de la robotique.
Le jour J, il a fallu avoir recours à une organisation minutieuse pour garantir le bon déroulement de l’atelier : s’approprier l’espace donné, agencer le matériel et les outils, mettre en valeur le plus possible le stand, laisser un espace relativement ouvert pour permettre une libre circulation entre les tables, ne pas gêner les autres stands, improviser un espace pour les démonstrations de «robots perceurs de ballons», délimiter et trouver une utilisation bien précise de chaque élément (quel matériel sur quelle table et pourquoi ?). Toutes ces petites choses, au premier abord, me semblaient secondaires mais, en réalité, j’ai vite mesuré leur importance pour la mise en valeur de l’animation initiée par Les Francas.
Celle-ci s’est déroulée à merveille et m’a permis de développer ou renforcer de nouvelles compétences : le sens de l’adaptation et la patience. On n’explique pas de la même manière des consignes à un enfant de 8 ans et à un jeune de 12 ans. Il m’a fallu, patiemment, continuer à épauler un jeune qui essaie 1 fois, 2 fois, 3 fois, 4 fois la construction de son robot ; l’encourager à poursuivre pour réussir. J’ai été surprise et ravie de voir la variété des réalisations à partir des mêmes matériaux de base. Chaque enfant apportait sa touche personnelle à l’édifice et, au final, on trouvait de nombreux styles de construction.
Certains avaient un esprit de compétition « je veux avoir le meilleur et le plus beau robot » ; d’autres essayaient juste d’atteindre un objectif, celui de le construire. On ne pouvait pas être partout à la fois, alors quelque chose est née : la cohésion !
La plus belle chose pour moi a été de voir des jeunes de tous âges, venant de tous horizons, les uns à côté des autres, réunis autour du même objectif. Un véritable moment de partage, de convivialité et d’entraide.
Chloé Ghitalla